Les Bonnes Manières Illustrées

Chapitre 7 - Les personnes fortes

 

 

Problème d'intimidation dans votre école?

Harcèlement? Taxage? Discrimination?

 

APPROCHE PÉDAGOGIQUE

Saviez-vous que l'éducation est encore et toujours la meilleure solution à tous les maux? L'approche punitive trouve ses limites rapidement et fait peu pour changer la tendance qui est avant tout un problème de mentalité. L'approche punitive est coûteuse en ressource et est difficile à mettre en application et à gérer. 

Voici ce qu'on propose: Enseignez Les Bonnes Manières Illustrées et voyez la mentalité et l'attitude changer dans votre école. Donnez-leur la chance d'apprendre des valeurs positives. Ils ne demandent pas mieux!

Résultats garantis.

RÉSULTATS DURABLES

L'éducation est toujours la première ligne d'attaque pour tout problème. C'est une solution moins coûteuse, et surtout plus durable. Elle s'attaque au problème de fond qui est pour la plupart, des individus inconscients ou ignorants des facteurs moraux liés à l'intimidation. Elle conscientise au sujet des droits fondamentaux à respecter. Éduquez-les et voyez le résultat! À chaque fois que l'intimidation réapparait, éduquez-les de nouveau.

CHAPITRE 7 - LES PERSONNES FORTES

Ce chapitre fait la différence entre force physique et force morale. Il met l'accent sur le bienfaits qu'apporte la force morale. Ce qui suit est un court extrait tiré de ce chapitre:

 

Le poids sur les épaules des mères   


L’enseignement n’est pas toujours une tâche facile pour les mères (et les pères). Une des raisons est le statut d’autorité de la mère vis-à-vis de l’enfant et tout l’historique des incidents, affrontements, désaccords et conflits que l’enfant peut avoir vécus.

Un tuteur n’a pas à faire preuve de beaucoup d’autorité puisque l’enfant comprend le rôle du tuteur et automatiquement son propre rôle. Il est là pour l’aider dans ses matières. Et ce rôle n’est pas embrouillé avec le rôle d’une mère qui lui impose de la discipline et des punitions, qui exige qu’il fasse ses devoirs, qui insiste qu'il range ses choses, qui lui impose de se laver les mains, de cesser de jouer à son jeu vidéo ou de laisser son ordi, et de manger tous ses légumes sinon pas de dessert.

L’enseignement des bonnes manières nécessite d’autant plus de doigté par le fait qu’il représente un ensemble de règles auquel l’enfant est tenu de se conformer. On y parle de respect et de bonnes manières. On l’imagine penser « Ah non. En voilà d’autres. Encore des règles. Maman et ses règlements. Je devrai lui dire merci lorsqu’elle me donne une punition. »

Ce n’est pas que l’enseignement est impossible. Mais la mère a un fardeau supplémentaire qui, expérience vécue, quelques fois transforme la corvée des devoirs ou l’enseignement en un combat.

Le livre Les Bonnes Manières Illustrées a été conçu pour alléger ce fardeau. En premier, il n’impose pas un ensemble de règlements. Il appelle au jugement de l’enfant. Il le fait réfléchir sur les raisons derrière les bonnes manières et les avantages qu’il en retirerait.

D’autre part, l’enseignement ne vient pas de la mère. Il vient du livre. Et lorsqu’il provient d’un livre, c’est qu’il s’agit d’un sujet déjà admis comme étant la bonne chose à faire. Qui plus est, c’est un personnage, un enfant (Hugo Lajoie,) qui présente le sujet des bonnes manières dans le livre. Un enfant tout comme lui ou elle, auquel il peut s’identifier.

En plus, le livre est entièrement illustré. Il aura vite fait de capter l’intérêt de l’enfant.

Quiconque désire que son enfant ait plus de respect ou soit blindé contre les mauvaises influences, ou encore, qui désire juste le placer sur la bonne voie et qu’il ait les repères nécessaires pour interagir correctement avec les autres tout au long de sa vie, le livre Les Bonnes Manières Illustrées a été conçu dans cette optique.

Trop souvent, un livre sur les bonnes manières est un livre qui énumère les règles de l’étiquette et ses mondanités ; un ensemble de règles pour paraître bien élevé. Ce n’est pas une mauvaise chose. Mais le livre Les Bonnes Manières Illustrées n’aborde pas les règles de l’étiquette. Au contraire, on donne la chance à l’enfant de voir ce qui est bien et ce qui est mauvais de son propre point de vue. On y aborde même les bonnes manières envers soi-même, chose qui n’est jamais abordée.

Voici la table des matières :

COMMENTAIRES POUR PARENTS ET ENSEIGNANTS
LEÇON 1 - LA POLITESSE
    S’excuser
    Saluer
LEÇON 2 - SAVOIR COMMUNIQUER
    Toujours parler de soi
    Parler trop fort
    Manquer de délicatesse
    Interrompre les autres
    Vouloir toujours avoir raison
LEÇON 3 - ÊTRE ATTENTIF AUX AUTRES
    Être serviable
    Aviser ceux qui peuvent s’inquiéter
    Partager
    Réconforter quelqu’un dans le besoin
    Les pourboires
LEÇON 4 - ÊTRE SOIGNÉ ET ORDONNÉ
    L’hygiène et les vêtements
    Les lieux qu’on utilise
    Dans notre travail
    Être ordonné
LEÇON 5 - LES ATTITUDES
    1. Une expression du visage
    2. La façon de faire ou de dire les choses et le ton qu’on utilise
    3. Notre posture (la façon dont on se tient)
    4. La façon qu’on s’habille
LEÇON 6 - LES CHOSES DES AUTRES
    Les lieux des autres
LEÇON 7 - LES PERSONNES FORTES
LEÇON 8 - UNE FABLE
LEÇON 9 - UTILISONS NOTRE JUGEMENT
    Les gens qui nous embêtent
    Les adultes étrangers
    Les adultes avec qui nous vivons
LEÇON 10 - LES BONNES MANIÈRES ENVERS SOI-MÊME
CONCLUSION

 

QUE LES CIVILITÉS COMMENCENT !

L’acte de civiliser est celui de s’éloigner de la loi de la jungle qui est celle des animaux et des bassesses que la compétition entre individus peut procurer.

C’est de passer de la loi de la jungle à un acte de coopération entre individus pour élaborer un projet long terme qu’on appelle civilisation. C’est la coopération des individus d’une collectivité, tout le monde apportant de l’eau au moulin avec ses talents et expertises, qui permet de consolider et d’édifier une société dont tous et chacun peut profiter. Sans coopération, pas de grands projets, pas de technologie. Pas de barrages, pas d’industries. Pas de grandes fermes. Tout le monde cultivant son petit jardin et habitant sa maison de paille.

Et naturellement, les mœurs et les interactions changèrent pour refléter cette coopération.
Quitter la fausse équation de la loi de la jungle n’est pas un simple accomplissement. Car elle réside dans le postulat que chaque individu qui nous entoure n’est plus un ennemi, n’est plus un danger, mais quelqu’un qui fait partie de l’équipe, un supporteur, un membre aidant et qu’il a droit aux égards et aux privilèges dus à ce statut. Il a droit aux civilités, à la courtoisie, à des gentillesses.

Une civilisation n’est pas faite que de technologie. Elle est faite de gens qui ont cessé de s’entre-tuer, de se faire la compétition à outrance. Elle est faite de ces interactions harmonieuses et de l’appréciation qu’ont les membres de la collectivité envers chacun.

Bien sûr, une civilisation est aussi faite de tout ce qui nous éloigne d’avoir à vivre comme des animaux. Ne plus être souillé par la saleté et la crasse qui vient du contact direct avec la terre. Particulièrement, le degré d’hygiène dont rend disponible la technologie. Et ainsi la technologie aide l’acte de civiliser lorsqu’elle est utilisée dans ce sens. On pense au toilette à l’eau, à l’eau courante disponible au toucher d’un bouton, à ne pas coucher sur le sol mais dans des maisons propres chauffées ou refroidies lorsque nécessaire, à l’hygiène alimentaire. Mais réalisons que la technologie est d’abord et toujours le résultat de la coopération entre-nous.

Et ainsi une civilisation est avant tout le produit de l’hygiène mentale où on s’est détaché de la crasse morale, de la dégradation morale, de la déchéance, de la criminalité, de l’animosité, des guerres intestinales et du combat éternel entre nous pour passer à la coopération et à l’entre-aide. Réalisons qu’une civilisation basée sur l’esclavage n’est pas une civilisation, mais une société tyrannique abjecte où l’élan vers le haut n’existe plus. C’est l’antithèse d’une civilisation. Plus la coopération existe, plus grand est le succès de cette civilisation. Plus elle est empoisonnée par ceux qui vivent en fonction de la loi de la jungle et moins florissante est cette civilisation.

La coopération et l’entraide sont les seuls facteurs qui permettent une civilisation. C’est le sang qui circule dans le corps de toute grande civilisation.

Et c’est à partir de cela que les bonnes manières sont nées.

Et alors nous clamons : Que la civilisation existe ! Que les civilités commencent !

 

Bonnes Manières et Dignité

Voici une des meilleures consignes dans le domaine de l’éducation des enfants:

Condamner le geste et non la personne.

Dites: « Ce que tu as fait n’est pas bien ». « Ce n’est pas ok ». Ou encore: « Je n’aime pas quand tu fais ça! »
Ne dites pas des choses comme: « C’est vraiment stupide de faire cela. » Ou encore: « Tu n’es qu’un égoïste. » Et ne comparez surtout pas l'enfant à d’autres non plus. Si vous le faites, sa dignité en sera affectée.

À chaque fois que sa dignité est diminuée, l’individu se prend une frustration parce qu’on l’attaque lui (ou elle) plutôt que le geste. Ne pas avoir utilisé les bonnes manières ne créera pas de frustration comme tel à moins que, d’une façon ou d’une autre, le manque de bonnes manières ait porté atteinte à la dignité de l’individu. C’est d’avoir porté atteinte à sa dignité qui contrariera la personne. Perdre sa dignité est toujours dégradant. C'est l'équivalent d'être rabaissé au rang de ceux qui n'ont pas droit au respect.

Un enfant à qui on a porté atteinte à sa dignité mainte et mainte fois sera en proie à se remettre en question et à douter de lui-même plutôt que remettre en question le geste qu’il a commis.

Cependant, l’usage des bonnes manières est une façon simple de traiter les gens dignement et évite ainsi des contrariétés inutiles et non-productives. C’est une façon de s’assurer des relations et des interactions sans frustrations. S’assurer de traiter les gens dignement sera toujours apprécié.

Une section de l’introduction du livre Les Bonnes Manières Illustrées porte sur la dignité et la relation qu’elle a avec les bonnes manières. En voici un court extrait:

« La différence fondamentale entre un enfant qui a été élevé avec de bonnes valeurs et un autre qui a été maltraité par ses parents est le sentiment de dignité qui en résulte. Il est présent dans le premier et absent dans le second. Dans le deuxième cas, on ne lui a pas fait sentir qu'il était digne de bons traitements, digne d'être considéré avec maturité. Il a appris qu'il n'était pas digne de la confiance ni du respect de ses parents. Permettre à un enfant de conserver sa dignité fera de lui un être meilleur et enclin à respecter les autres. Comme on ne peut donner ce qu'on ne possède pas, un enfant sans dignité ne pourra en aucune façon traiter dignement les autres (et il entretiendra probablement de l'envie envers ceux qui en sont capables). »

« N'importe quel être humain s'objectera à être traité sans égards ni dignité. Tout être humain sain d'esprit aura toujours une réaction négative lorsqu'on portera atteinte à sa dignité. Cette règle n'admet aucune exception. »

L’enseignement des bonnes manières guérit bien des maux. Il rehausse les vertus. Il crée un meilleur environnement. Il engendre plus d’humanité.

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illustration et citations: © Les Éditions Première Chance Lanoraie (Québec) J0K 1E0 Canada   -    www.leseditionspremierechance.com